Valérie BERGE se saisit de la photographie comme moyen d’expression depuis le début des années 90. D’abord en autodidacte, puis après une formation aux Ateliers de photographie Magenta auprès de Dominique Sudre, elle travaille en argentique, un Noir et Blanc au contraste rude et au grain dominant, des images qui parlent d’elle, sans concession. Ses séries intimistes et assez sombres sont régulièrement diffusées sous forme d’expositions, et de publications en petite édition. Elles évoquent la beauté des choses cassées, et une tendresse pour les objets délaissés, la terrible violence qu’inflige la lumière à ce qui devrait rester caché, et l’infinie douceur de l’ombre, la force et le trouble, le temps de sédimentation nécessaire pour construire quelque chose qui tienne la route, les peurs qui ressurgissent et que l’on finit par reconnaitre pour ce qu’elles sont, résidus d’un passé depuis longtemps dépassé. |